
Contact
lucaszambon.fr@gmail.com / instagram @One_zamb
Bio
Lucas Zambon né en 1995,
Vit et travaille à Lyon.
English version below
Artiste pluridisciplinaire, sa pratique allie photographie, écriture, vidéo, peinture et installation immersive. Il s’inscrit également dans une démarche performative où se mêlent tarot, lectures poétiques ainsi qu’une pratique du conte.
Heureusement pour nous il fait aussi des blagues pour détendre l’atmosphère.
Plusieurs voix résonnent dans son travail, les personnages se contredisent, débâtent et finalement résonnent ensemble. Ainsi le registre oscille entre celui du sérieux et celui de l’humour sans avertissement.
Depuis 2019 dans une démarche de décloisonnement il a participé au seins de l’association Gamut et du collectif Histoire d'un ciel en creux (co-fondé avec Romain Best) à des programmations d'expositions collectives, de concert, de poésie et de danse contemporaine.
À l'occasion de ses expositions à venir il collabore de nouveau avec le plasticien Romain Best, la plasticienne et graphiste Léa Auvray et l'artiste musical Joël Pestana avec qui il forme le duo Les Orbiteurs.
S'il déploie son énergie dans autant de directions, c'est que tous ces chemins, sont les étapes d'un même voyage. Ce sont des fictions réparatrices qu'il souhaite partager avec nous. Nécessaire pour qui souhaite réenchanter le monde.
Actualités :
•Octobre-janvier 2023 : Exposition Personnelle à Grignan, dans le cadre du programme Galerie Nomade de l’IAC (Institut d’art contemporain villeurbanne).
•Septembre-Octobre 2023 : Exposition personnelle «Les plantes tombent-elles amoureuses ?» à LA SERRE, Saint Étienne.
•2023 : Résidence de création à Moly-Sabata, fondation Albert Gleize.
• 2021-2024 : Chercheur associé à l’unité de recherche ACTH (Art Contemporain et Temps de l’Histoire) à l’ENSBA-Lyon.
• Depuis 2020 : Enseignant art appliqué, design et histoire de l’art principalement à l’AFTRAL (CAP/Bac Pro)
Diplômes, récompense et Formations :
2021 : Lauréat du prix NOVO, biennale de la jeune création «Mulhouse 021».
2019 : DNSEP (Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique) avec félicitations du jury à l’ENSBA-Lyon (École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Lyon)
2017 : DNAP (Diplôme National d’Arts Plastiques) avec félicitations du jury à l’ENSBA-Lyon
2013/2014 : Classe préparatoire publique intégrée à l’ENSBA-Lyon
2013 : Baccalauréat littéraire, art visuel.
Expositions et résidences :
Février 2023 : Résidence de création à La chaise65, Tarbes.
Janvier 2023 : exposition collective «Cosmos Ordinaire» à Chromatique, Lyon.
Novembre 2022 : Album «Fonte», Les Orbiteurs https://linktr.ee/lesorbiteurs
Septembre-octobre 2022 : Exposition collective «Intempéries» en résonance avec la biennale d’art de Lyon «Manifesto of fragility», Bastion Saint-Just, Lyon.
Juin-Octobre 2022 : Exposition «L’aventure» sur invitation du duo les Crafties, musée de l’ancien évéché de Toulon à l’occasion de la parade du design de la Villa Noailles, Var.
Octobre 2022 : Performances de conte dans le cadre du projet «Les murmures du temps», collaboration avec Atelier La Mouche, Coordination Maison G, Rhone.
Juin 2022 : Exposition au festival « photos dans Lerpts », Saint Genest Lerpt, Loire.
Mai 2022 : Co-curateur, Histoire d’un ciel en creux : Chapitre 2 : «Ce qu’il faut d’espoir pour mentir», Braseries Atlas, Anderlecht, Bruxelles, Belgique.
2021-2022 : Concert poétique avec Victor Boucon à Chromatique, Lyon.
Décembre 2021 : Publication de la nouvelle «Les dorades de la piscine municipale ont-elles des caries» dans le magazine NOVO n°62
Septembre 2021 : Exposition personnelle à la biennale de la jeune création «Mulhouse 021».
Août 2021 : Festival, performance, «De l’impertinence», Sète.
Juillet 2021 : Exposition collective «Cela passera aussi», à la Chapelle séchaud, Châlus.
Mai 2021 : Exposition collective «La quatrième du trèfle ordinaire, Histoire d’un ciel en creux, chapitre 1», à l’orangerie du parc de la Tête d’Or, Lyon.
Avril-Juin 2021 : Résidence et exposition à la Chapelle du Bard, association Pays’ânneries.
Novembre 2020-Juin 2021 : Résidence au fort Saint-just, association Gamut, Lyon
Mars 2020 : Exposition/festival «Histoire d’un ciel en creux, prologue» au S.A.S Cyberance, Romainville.
Février 2020 : Exposition « Depuis le solstice » à la galerie Feux d’Artiste, Lyon
2019 : Participation au Prix de Paris et au Prix Linossier à l’ENSBA-Lyon
2019 : Exposition collective « Roulez jeunesse », galerie éphémère, Châlus
2019 : Exposition collective « Maxi best of luck », Halles du Faubourg, Lyon
2019 : Participation au festival « photos dans Lerpts », Saint Genest Lerpt
2019 : Exposition en quatuor « Ataxia » à La salle, Lyon
2019 : Exposition « Pomme » à Table, exposition collective Paris 9e
2018 : Exposition/événement collectif « Sans Tigre » aux Halles du Faubourg
2016/2018 : Programmations et projections de vidéos dans le cadre du collectif vidéo-club notamment à l’Aquarium Ciné Café, Lyon
2017/2018 : Exposition « Winter Show » en trio, Mini Market Lyon
2017 : Exposition au Palais de Tokyo, Paris dans le cadre du marathon vidéo et du Tarmac
2017 : Exposition « Le contenant perdu » au musée gallo-romain de Vienne/Saint-Romain en Gal
Résumé
FR :
Ma pratique allie photographie, peinture, écriture poétique, film expérimental. Lors de mes pérégrinations, je rencontre des images, des mots, des sons, des objets que je prends le temps d’accueillir, leur donne forme à travers des installations.
Plusieurs voix résonnent dans mon travail, les personnages se contredisent, débâtent et finalement résonnent ensemble. Ainsi le registre oscille entre celui du sérieux et celui de l’humour sans avertissement. L’un et l’autre travaillent alors en synergie.
Tout comme dans l’écriture, je recherche ce qui est caché sous la langue, dans l’image, je cherche les limites du visible. J’attends les instants où l’image devient prédiction, là où elle exprime ce qui est en présence avant même la diction. Les images et mots que je déploie sont le résultat d’une attention minutieuse et d’une impulsion fiévreuse.
Pour créer des formes, j’expérimente la matière. Je multiplie les étapes pour retrouver la capacité d’agir sur les différentes strates de techniques qui permettent de réaliser une de mes images. Par exemple, je vais prendre une photographie sur pellicule puis la développer, la scanner, la retoucher, l’imprimer sur bois, ré-intervenir à la peinture à l’huile. C’est ici que j’affine la structure, la texture et le potentiel d’évocation de mes images.
Je cherche à représenter une absence par la présence photographique. Le sujet photographié et la dimension matérielle de l’image agissent alors de pair, pour représenter indirectement, devenir la contre-forme, le creux, la présence par l’absence.
L’attention n’est pas centrée sur un point fixe qui apparaîtrait alors comme une réponse unique ; ce sont justement comme des environnements que fonctionnent mes installations. Tout n’est pas révélé immédiatement, j’invite à la recherche.
ENG :
In my daily life I’m encountering, images, objects, words and sounds. I take the time to welcome them, to help them take another shape through immersive installations.
These constructed space-times bring together special conditions that allow us to pay sensitive attention to what escapes us. Just like in writing, I look for what is hidden under the tongue, by writing with light, I am in search of the limits of the visible.
I wait for the moments when the image becomes prediction, that is, where it expresses what is present even before the diction. The images and words that I present are the result of a carefulattention to the living. The challenge for me is to represent an absence through the presence of photography.
To create shapes, I experiment with matter. I multiply the steps to find the ability to act on the different layers of techniques that allow me to create one of my images. For example, I will take a photograph on film then develop it, scan it, retouch it, print it on wood, re-intervene with oil paint. This is where I refine the structure, texture and evocative potential of my images.
I seek to represent an absence by the photographic presence. The photographed subject and the material dimension of the image then act in pairs, to represent indirectly, become the counter-form, the hollow, the presence by the absence.
The attention is not focused on a fixed point that would then appear as a unique answer; it is precisely as environments that my installations work. Not everything is revealed immediately, I invite you to research.